Le
jeudi 4 octobre 2018, à la demande des
personnels du CASVP 13, FO s’est rendue sur site et est intervenue une nouvelle
fois pour des faits graves d’agressions physiques.
Un usager s’est rendu à l’accueil du CASVP 13 en oubliant de dire en
amont qu’il était domicilié à Noisy le Grand et que face à une impossibilité de
répondre à sa demande financière n’étant pas Parisien, des faits graves se sont
produits.
L’usager
en question a immédiatement agressé par deux fois le vigile qui a été fortement
blessé et porté plainte a posteriori et l’un des policiers arrivés sur place 1 demi-heure plus tard. L’agression
a eu un tel retentissement, impact que les personnels du service solidarité
témoins indirects se sont recroquevillés dans un bureau ou l’angoisse, la peur et
les pleurs n’ont été que les seuls soutiens.
FO est arrivée
sur place à 11h,
a pris urgemment la décision qui relève de cette situation atypique et demandé
la présence immédiate des représentants du CASVP, en l’occurrence, l’adjointe à
la directrice générale, la sous-directrice de la SDIS et son adjoint.
Aucune
de ces personnes n’a daigné répondre aux sollicitations de FO qui lui a
communiqué son numéro de portable. Pis encore, nous apprenons quelques instants
plus tard que notre demande de venir rencontrer sur site les personnels
traumatisés n’a pas été retenue. En clair, une fin de non-recevoir.
La seule solution
préconisée par la direction locale aux 7 agents du service solidarité
confrontés à cette violence porte sur ces deux mesures insipides : que les
personnels perturbés par cette agression prennent leur demi-journée ou
rencontrent un psychologue à 15h30 à la section via la cellule psychologique.
Le CASVP 13 est sous tension depuis quelques
mois. Trois faits d’agressions physiques de menaces de mort d’incivilités en
août septembre et octobre constituent la preuve que les moyens mis en œuvre
n’ont pas obtenu les succès escomptés.
FO soutenue
par les collègues a décidé de fermer la section de 12h 30 à 14h. FO a alerté le
secrétaire général de la mairie du 13ème.
Force
est de constater encore une fois que la SDIS ne s’est pas déplacée pour au
moins écouter les agents et les rassurer par sa présence. C’est la moindre des
choses qui incombe à cette sous-direction.
Derechef,
la SDIS n’est pas au rendez-vous. Il est à noter que les incivilités, les
agressions physiques, les menaces de mort sont très souvent formalisées par
écrit via des affiches, cela relève plutôt de paroles magiques, de la pure
théorie.
En
pratique, c’est ce qui vient de se produire aujourd’hui et hier, en août et
septembre dernier qu’il faut prendre en compte.
Pourtant,
au CASVP 13, ces faits de violence sont reconnus, avérés et ne sont pas pris au
sérieux à telle enseigne que la SDIS ne prend pas la peine de se déplacer et de
rencontrer les agents. La SDIS maintient sa position hermétique et autiste face
à tous ces bouleversements dont les principales victimes sont les agents en
fonction dans les établissements recevant du public. Les agents apprécieront.
Face
aux incivilités, agressions physiques, menaces de mort, les agents des
sections, des PSA, des EHPAD… ne peuvent compter que sur eux-mêmes, esseulés,
face aux dangers.
Notre
organisation syndicale, à chaque fois que des violences se produisent dans un
établissement du CASVP prendra systématiquement l’attache auprès de la maire de
Paris et du maire de l’arrondissement ou de la banlieue à laquelle est rattaché
ledit établissement.
Il
faut qu’une fois pour toutes que le CASVP prenne ses responsabilités autrement
que par affiches, note de service ou vade-mecum.
CONTRAIREMENT
AU CASVP, FO SERA TOUJOURS AUPRÈS DE VOUS
!