: FO CASVP: CHRONIQUE JUDICIAIRE Cette sordide affaire se passe au CASVP !

lundi 10 septembre 2018

CHRONIQUE JUDICIAIRE Cette sordide affaire se passe au CASVP !




Au-delà de toute fiction, ces faits sont réels et se passent au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

Au CASVP, nul n’est à l’abri d’une machination…Une nouvelle fois, le syndicat FO-CASVP et ses avocats étaient là pour rétablir la véracité des faits et éviter 1 an d’exclusion par l’administration et 1 an de prison à un collègue…


Épilogue
Un agent du CASVP a été traduit  devant une Commission Administrative Paritaire siégeant en conseil de discipline pour des faits supposés de vol. Accusations pour lesquelles le collègue nie farouchement.

FO-CASVP, défenseur de ce collègue  lors de la CAP disciplinaire a pu démontrer que la qualification des faits était nulle et non avenue. Dès lors, la Présidente de la CAP disciplinaire a requalifié les faits en demandant le vote d’une sanction disciplinaire très lourde : une année d’exclusion dont six mois avec sursis. Conséquence : aucun salaire versé pendant cette période et aucun moyen de trouver un travail dans le privé puisque toujours fonctionnaire.
Pire encore, notre collègue ne peut être allocataire du RSA. In fine, la sanction a été validée par les représentants de l’administration puis actée par la Direction Générale du CASVP.

L’ABANDON DU COLLÈGUE SANS AUCUNE INTERVENTION DU CASVP.
Quinze jours plus tard, après avoir pris connaissance de sa sanction disciplinaire, le collègue en question a perdu pied et n’a pas donné signe de vie à son responsable d’établissement pendant plusieurs jours. FO CASVP a alerté directement la direction générale du CASVP de ce très « suspect abandon de poste ». Le CASVP ne s’est pas soucié de notre collègue malgré notre signalement « urgent ». FO-CASVP s’est rendue à temps au domicile de notre collègue en forçant la porte de son habitation.

LE CASVP NON CONTENT DE RÉPONDRE EN RAJOUTE ENCORE UNE COUCHE.
En parallèle, par le biais de notre administration, la direction locale où officie l’agent incriminé a porté plainte ; le CASVP se portant partie civile. À l’issue de cette audience pénale, le procureur de la république a demandé 1 an de prison en s’appuyant uniquement sur la constitution d’un dossier à charge mené par notre administration et ses avocats. Notre organisation syndicale a, à plusieurs reprises et par courriers, demandé à la DG du CASVP de retirer sa plainte faute de preuve. En vain…

LE COLLÈGUE INCRIMININÉ LAVÉ DE TOUT SOUPCON.
Une nouvelle fois, FO CASVP et ses partenaires constitués d’avocats en droit administratif et droit pénal ont pu démontrer au Président de la cour du Tribunal correctionnel de Bobigny, que les accusations portées par le CASVP étaient sans fondement et non matérialisées.

La décision de la cour a été mise en délibération
et contre toute attente la décision est finalement tombée.

Comme nous nous y attendons, le tribunal a relaxé notre collègue. Aucune charge ne sera retenue contre lui puisque ce dossier a été constitué uniquement à charge sans aucune preuve. Rappelons que la « relaxe » signifie en droit pénal français une décision prononcée par un tribunal correctionnel lorsque la preuve de la culpabilité d’un prévenu n’est pas établie.

COMMENTAIRE FO : NOMBRE DE QUESTIONS JUSTES ET LÉGITIMES ?
Cela se serait-il passé autrement si ce collègue n’était pas délégué syndical FO CASVP !
La direction générale aurait-elle essayé de décrédibiliser notre syndicat en suspendant via une faute disciplinaire notre délégué. Qui plus est, la DG souhaitait-elle la condamnation au pénal de notre collègue quelques mois avant les élections professionnelles ?

LA JUSTICE IMMANENTE OU PAS EN A DÉCIDÉ AUTREMENT !
Il reste à nos avocats (partenaires FO-CASVP) de réhabiliter notre collègue, camarade et délégué syndical. Une procédure menée par les avocats FO-CASVP est en cours afin que  notre collègue réintègre au plus vite son établissement. Une indemnisation pour préjudice moral eu égard à sa suspension d’activité par le CASVP depuis le mois de mai semble une solution intermédiaire avant de reprendre son activité pérenne.

FO-CASVP vous communiquera les suites de cette affaire

Enfin, nous saisissons cette occasion pour rappeler que vous n’êtes pas seuls.
FO-CASVP mettra tout en œuvre pour vous rendre justice lorsque les faits ou les accusations sont controuvés, bref, lorsqu’ils ne reposent sur un aucun fondement concret.