Le
Mercredi 24 mai 2017, FO CASVP a refusé de siéger au comité technique présidé
par Madame Dominique VERSINI, adjointe au maire de Paris chargée de la
solidarité, de la lutte contre les exclusions…
6 bonnes raisons de refus.
POURQUOI
FO A REFUSÉ DE SIÉGER.
1) Face à nos nombreux
courriers restés sans réponse, FO dénonce l’absence de respect de notre
activité syndicale.
2) Face aux ratios
promus/promouvables pour les agents de catégorie C, RPP très en deçà du nombre
de promotions prévues par la délibération du conseil d’administration, FO
dénonce concomitamment l’absence de dialogue social et le non-respect de la
parole donnée.
3) Face aux
mutualisations des sections 6/14 et 5/13 et pour lesquelles les agents des 5ème
et 13ème et SSP compris ont été conviés le 27 avril 2017 à une
réunion ciblée sur ladite mutualisation en l’absence des organisations
syndicales, FO dénonce un mépris des partenaires sociaux, ce qui renvoie inévitablement
le CT comme une chambre d’enregistrement. Derechef, une atteinte au dialogue
social.
4) Face à une
confusion délibérée du budget des EHPAD et de celui du budget général dont les
premières victimes sont les agents des sections, FO dénonce encore une fois
l’inégalité de traitement qui contrevient à un des impératifs du pacte
républicain.
5) Face aux
doléances des utilisateurs de véhicules qui dénoncent leurs conditions de
travail, confrontés aux amendes ou contraventions indépendantes de leur
volonté, du refus de leur verser une indemnité compensatrice à l’instar de
celle qui est allouée à leurs homologues de la ville de Paris, FO refuse cette
attitude inique du CASVP.
6) Face à la
Mission de reconfiguration du service des travaux et du patrimoine (STP) pour
laquelle le flou et l’opacité règnent en maître, FO refuse cet état de fait et
demande d’autres éclaircissements fondés sur des données concrètes.
Pour
toutes ces raisons, et alors que le dialogue social est continuellement battu
en brèche, FO a refusé de siéger.
In
fine, cerise sur le gâteau, cette absence de dialogue social est confirmée par
le refus de la présidente du CT de pouvoir lire notre déclaration préalable qui
invoquait, à juste titre, et précisément les motifs et/ou arguments de notre
salutaire refus.