: FO CASVP: AGRESSION D’UN AGENT : FO RÉAGIT IMÉDIATEMENT

mardi 7 février 2017

AGRESSION D’UN AGENT : FO RÉAGIT IMÉDIATEMENT




Courrier adressé à la DG


Madame la Sous-directrice,



Une assistante de service social du SSP de la 19ème section a été agressée par la fille d’un usager. Force ouvrière du CASVP a immédiatement pris l’attache auprès de la Sous-direction des Interventions sociales (SDIS) au motif que l’intéressée n’a pas été soutenue par sa hiérarchie locale. (Voir les mesures applicables).



L’affaire est grave : la SDIS doit prendre toutes ses responsabilités et des solutions idoines doivent être prises à la hauteur des faits.



Les agents du CAS-VP qui sont affectés à l’accueil du public en général et dans les services supports en particulier doivent compter sur leur administration via la protection fonctionnelle en cas d’agressions physiques ou autres.



Pourtant, malgré nos demandes répétées au Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), force est de constater que rien n’a été entrepris dans les établissements du CASVP pour soutenir les agents dans leurs demandes face à ces situations d’agressivité.

                       

Or, la maire de Paris, à chaque fois que l’occasion se présente, intervient par écrit via des brochures, des guides, des vadémécums, pour dénoncer non seulement ces actes de violence mais aussi pour y apporter des solutions.



FO vous demande instamment de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour d’une part tranquilliser en premier lieu cet agent et en second lieu que ces situations ne puissent à terme se généraliser.



FO demande que les écrits de la maire de Paris concernant les actes d’incivilités, violences verbales et/ou physiques pour lesquels nous adhérons parfaitement ne soient pas de l’ordre de l’incantation mais qu’ils soient appliquées stricto sensu par le CASVP dont il est utile de répéter que son conseil d’administration est présidé par Madame Anne HIDALGO, maire de Paris.



                        En vous remerciant,


AGRESSION D’UN AGENT
FO RAPPELLE LES MESURES A METTRE EN OEUVRE PAR VOTRE DIRECTION


Si les métiers en contact avec le public sont plus exposés que d’autres aux agressions verbales ou physiques sur le lieu de travail, aucun agent n’est à l’abri du dérapage d’un usager.



Hier, encore, une collègue assistante de service social du SSP 19ème s’est faite violemment agresser par un usager lors d’un entretien. Une agression est toujours un moment difficile à vivre, génératrice de stress pour la victime mais aussi pour l’ensemble de l’équipe. Dans ce contexte, FO rappelle les mesures qui doivent être prises par la direction locale.



Une réponse immédiate doit être apportée par la direction locale

-  Le responsable de l’établissement ou représentant de la hiérarchie doit se rendre sur les lieux le plus rapidement possible ;

-  La direction doit accompagnez l’agent dans ses démarches : Urgences hospitalières pour certificat médical en cas d’agression physique, dépôt de plainte au commissariat de police, etc…

-  La direction peut aider l’agent à rentrer chez lui, si nécessaire ;

-  Informez l’agent qu’il peut bénéficier de la protection fonctionnelle et d’un soutien psychologique ;

-  La direction doit déterminer les meilleurs conditions de reprise du travail (changement d’organisation, d’affectation, etc…)



Il est très important que chaque agent victime d’une agression porte plainte. Le CAS-VP ne peut effectuer cette démarche en son nom.

Les actes de violence, verbale ou physique, ne doivent pas être banalisés. Toutes les démarches doivent être engagées pour que leurs auteurs soient condamnés.
La protection fonctionnelle du CAS-VP assure une assistance juridique durant toute l’action en justice jusqu’au jugement

 définitif et son exécution.

Toutefois,  il faut savoir que la procédure peut être lente et complexe.
Toutes les plaintes déposées dans les commissariats ne font pas systématiquement l’objet de poursuites. C’est le procureur de la République qui apprécie les suites à donner aux plaintes qui lui sont transmises. Aussi il est important de remplir la fiche de relevé d’évènement (Fiche ESPRI). Enfin, selon la gravité des faits, le CAS-VP peut envoyer un courrier à l’usager l’informant de son exclusion temporaire des services (1 an maximum).