Courrier adressé à la DG
Madame la Sous-directrice,
Une assistante de service social du SSP
de la 19ème section a été agressée par la fille d’un usager. Force
ouvrière du CASVP a immédiatement pris l’attache auprès de la Sous-direction
des Interventions sociales (SDIS) au motif que l’intéressée n’a pas été
soutenue par sa hiérarchie locale. (Voir les mesures applicables).
L’affaire est grave : la SDIS
doit prendre toutes ses responsabilités et des solutions idoines doivent être prises
à la hauteur des faits.
Les agents du CAS-VP qui sont affectés à
l’accueil du public en général et dans les services supports en particulier
doivent compter sur leur administration via la protection fonctionnelle en cas
d’agressions physiques ou autres.
Pourtant, malgré nos demandes
répétées au Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT),
force est de constater que rien n’a été entrepris dans les établissements du
CASVP pour soutenir les agents dans leurs demandes face à ces situations
d’agressivité.
Or, la maire de Paris, à chaque fois que
l’occasion se présente, intervient par écrit via des brochures, des guides, des
vadémécums, pour dénoncer non seulement ces actes de violence mais aussi pour y
apporter des solutions.
FO vous demande instamment de prendre
toutes les dispositions qui s’imposent pour d’une part tranquilliser en premier
lieu cet agent et en second lieu que ces situations ne puissent à terme se
généraliser.
FO demande que les écrits de la maire de
Paris concernant les actes d’incivilités, violences verbales et/ou physiques
pour lesquels nous adhérons parfaitement ne soient pas de l’ordre de
l’incantation mais qu’ils soient appliquées stricto sensu par le CASVP dont il
est utile de répéter que son conseil d’administration est présidé par Madame
Anne HIDALGO, maire de Paris.
En
vous remerciant,
AGRESSION D’UN AGENT
FO RAPPELLE LES MESURES A METTRE EN OEUVRE PAR VOTRE DIRECTION
Si
les métiers en contact avec le public sont plus exposés que d’autres aux
agressions verbales ou physiques sur le lieu de travail, aucun agent n’est à
l’abri du dérapage d’un usager.
Hier,
encore, une collègue assistante de service social du SSP 19ème s’est
faite violemment agresser par un usager lors d’un entretien. Une agression est
toujours un moment difficile à vivre, génératrice de stress pour la victime
mais aussi pour l’ensemble de l’équipe. Dans ce contexte, FO rappelle les
mesures qui doivent être prises par la direction locale.
Une réponse immédiate doit
être apportée par la direction locale
-
Le responsable de
l’établissement ou représentant de la hiérarchie doit se rendre sur les lieux le
plus rapidement possible ;
-
La direction doit
accompagnez l’agent dans ses démarches : Urgences hospitalières pour
certificat médical en cas d’agression physique, dépôt de plainte au
commissariat de police, etc…
-
La direction peut
aider l’agent à rentrer chez lui, si nécessaire ;
-
Informez l’agent
qu’il peut bénéficier de la protection fonctionnelle et d’un soutien
psychologique ;
-
La direction doit
déterminer les meilleurs conditions de reprise du travail (changement
d’organisation, d’affectation, etc…)
Il
est très important que chaque agent victime d’une agression porte plainte. Le
CAS-VP ne peut effectuer cette démarche en son nom.
Les
actes de violence, verbale ou physique, ne doivent pas être banalisés. Toutes
les démarches doivent être engagées pour que leurs auteurs soient condamnés.
La protection fonctionnelle du CAS-VP assure une assistance juridique durant toute l’action en justice jusqu’au jugement
La protection fonctionnelle du CAS-VP assure une assistance juridique durant toute l’action en justice jusqu’au jugement
définitif et son exécution.
Toutefois,
il faut savoir que la procédure peut être lente et complexe.
Toutes les plaintes déposées dans les commissariats ne font pas systématiquement l’objet de poursuites. C’est le procureur de la République qui apprécie les suites à donner aux plaintes qui lui sont transmises. Aussi il est important de remplir la fiche de relevé d’évènement (Fiche ESPRI). Enfin, selon la gravité des faits, le CAS-VP peut envoyer un courrier à l’usager l’informant de son exclusion temporaire des services (1 an maximum).
Toutes les plaintes déposées dans les commissariats ne font pas systématiquement l’objet de poursuites. C’est le procureur de la République qui apprécie les suites à donner aux plaintes qui lui sont transmises. Aussi il est important de remplir la fiche de relevé d’évènement (Fiche ESPRI). Enfin, selon la gravité des faits, le CAS-VP peut envoyer un courrier à l’usager l’informant de son exclusion temporaire des services (1 an maximum).