(Lettre ouverte à la Direction Générale)
Madame
la Directrice générale,
Aujourd’hui, « le Cèdre bleu « sis à SARCELLES
ferme le 2 novembre 2015. Comme vous le savez, ce n’est pas la Mairie de Paris
qui a décidé la suppression de 175 emplois publics et le transfert de 162
résidents, mais tout bonnement le CASVP, (réduction des effectifs et
convergence tarifaire obligent).
Demain,
la non-rénovation de l’EHPAD » de CACHAN laisserait prévoir un scénario
identique à celui de Sarcelles dont on connaît actuellement les graves
conséquences sur le plan psychique, psychologique et professionnel.
Nonobstant ces faits, s’agissant de
Sarcelles, le CASVP reste campé sur ses positions et maintient sa décision de
fermeture avec pour corollaire le transfert de 175 agents dans d’autres
EHPAD dont le plus gros contingent sera affecté à l’EHPAD « Alice
Prin » sis dans le 14ème.
Par ailleurs, des rumeurs persistantes
de même acabit que celles en son temps véhiculées pour le Cèdre bleu mais qui
se sont révélées à terme exactes laisseraient entendre que l’EHPAD
« François 1er » serait repris par le conseil général de
l’Aisne.
Or, vous n’êtes pas sans savoir que les
agents de cet EHPAD soutenus par notre organisation syndicale se sont battus
ces dernières années avec grève à répétition à l’appui pour le maintien de cet
établissement qui dans un tel état de délabrement devait aussi fermer. Notre
combativité et notre passage sur les médias télévisés locaux ont eu raison de
cette décision arbitraire et l’activité a pu s’y maintenir.
À cet égard, nos espérances ont été au
surplus plus que comblées lorsqu’un nouvel EHPAD flambant neuf a vu le jour en
juillet 2014 quelques centaines de mètre plus loin que l’ancien couronnant in
fine nos actions et nos mobilisations antérieures.
Aussi pour en avoir le cœur net et ne
pas se trouver encore une fois devant le fait accompli par manque
d’informations précises ou contradictoires à l’instar de ce qui s’est fait pour
Sarcelles, il me semble tout à fait opportun de vous demander de dissiper nos
craintes et nos angoisses et de nous révéler au plus vite si ces rumeurs ne
sont que pure incantation.
En
vous remerciant de bien vouloir apporter un réel démenti à ces informations
dont on peut aisément refuser le qualificatif de farfelues au motif d’un
précédent, je vous prie de croire, Madame la Directrice générale, à
l’expression de mes sentiments distingués.