Deux changements importants, les services sociaux et les sections.
En
premier lieu, le regroupement des services sociaux (SSDP) DASES vers le CASVP,
une des mesures, entre autres, décrite
in extenso par Madame Claire BRISSET, ex-Médiatrice de la ville de Paris, dans
son rapport remis à la Maire de Paris.
Une première phase a été décidée fin 2015 par le
regroupement des SSDP des 12ème et 18ème arrondissements. Ce qui
veut dire en clair, une fusion des SSDP DASES/CASVP pour l’ensemble des
travailleurs sociaux des 12ème et 18ème avec pour
corollaire une polyvalence absolue, des remplacements en interne et
éventuellement à terme une suppression de l’équipe volante (ESI).
Un
dossier très important pour les années à venir aussi lourd que celui du projet
de service des sections comprenant les mêmes caractéristiques et des solutions
similaires : l’instauration d’un guichet unique, des agents interchangeables du fait de la
désectorisation, des suppressions d’emplois…
En
second lieu, la maire de Paris doit via un questionnaire en ligne demander aux
Parisiennes et aux Parisiens quels sont leurs réels souhaits s’agissant des
services publics de la capitale. Ces questions renferment en filigrane une
extension des horaires. Ce questionnaire est bidon et les réponses sont déjà
ficelées et prêts à se mettre en place. Un
allongement des horaires au-delà de 17h est dans les tuyaux (19h).
En
effet, l’horaire de fermeture de 19h est très largement avancé par la ville de
Paris dans un premier temps car, ne l’oublions pas, les services des
mairies parisiennes ferment le jeudi depuis très longtemps à 19h30.
Le
CASVP revient à nouveau sur son organisation d’avant les années 70 (nostalgie quand tu nous tiens !)
quand les sections fermaient à 18h et ouvraient le samedi matin. L’horaire de
19h est envisagé du lundi au vendredi, et, pourquoi pas le samedi matin, pour plus
tard bien évidemment, en cas d’inertie totale des personnels.
Pour la mairie de Paris, ces changements
d’horaires sont conditionnés par la nouvelle sociologie de la population
parisienne : un chômage de masse, une
précarité grandissante, un vieillissement de la population, un accroissement
des familles monoparentales … En conclusion, au regard de ces nouveaux faits,
l’extension des horaires constitue pour la maire de Paris la seule panacée pour
répondre aux nouveaux besoins de cette nouvelle population.
Pour FO, le statu quo joue pleinement
son rôle, les effectifs en plus.
L’avenir,
au CASVP, est aux horaires tardifs (19h) et à une ouverture possible le samedi
matin si des résistances ne se font pas jour.
NOUS
SOMMES PRÉVENUS,
NE
SOYONS PLUS VELLÉITAIRES,
MAINTENANT
SEULE UNE RÉELLE VOLONTÉ DE RÉSISTANCE PEUT FAIRE CAPOTER CE NOUVEAU PROJET DE
RÉORGANISATION DES HORAIRES D’OUVERTURE ET DE FERMETURE DES SECTIONS.