Dans le journal « le Monde » daté du mardi 4
novembre 2014, la maire de Paris prévoit des projets pour 23 sites dans le cadre
de l’opération « Réinventer Paris » qui couvre une surface de près de
150 000 m2.
Une première parisienne et même mondiale selon ses
initiateurs et ces sites bien ciblés seront soumis à un appel d’offres, en
somme à l’ouverture d’un concours ouvert aux candidats du monde entier.
Paris est une
ville très riche et plus personne ne mettra en doute cette allégation.
Nonobstant cette richesse qui dépasse toutes les limites de l’entendement, la
Ville de Paris réduit ses budgets et notamment ceux qui relèvent des dépenses de
fonctionnement (recrutement de fonctionnaires, primes…).
Paris limite le nombre de ses fonctionnaires. Pour
cela, un nouveau schéma organisationnel est mis en place dans les sections, le
SAAD et bientôt dans les EHPAD, dans les SSIAD, dans les SSDP, les PSA, … dont
le seul but est de réduire le nombre d’agents et de diminuer les coûts.
Les fonctionnaires de la ville de Paris et du CASVP
pourraient à la rigueur le comprendre dans un contexte d’austérité et de
partage de la solidarité.
OR, LA
RÉALITÉ EST TOUT AUTRE. L’ARGENT EST LÀ MAIS POUR LES AUTRES.
Explications :
La ville de Paris va s’embellir, se transformer, innover, concurrencer les
autres mégapoles, se renforcer mais en oubliant complètement ses agents
(50 000) qui sans eux aucun service minime soit-il ne peut fonctionner
correctement.
Les dépenses
d’investissement ont quadruplé quand celles reposant sur le fonctionnement
n’ont fait qu’amplement diminuer. Le discours larmoyant tel que « les
caisses sont vides » devient de fait inaudible par les agents de la ville
de Paris et du CASVP face aux projets grandioses de la maire de Paris dans les
prochaines années.
Face à ces dépenses somptuaires en matière
d’architecture, la maire de Paris doit cesser de nous asséner des
contre-vérités telles qu’il manque 400 millions d’euros pour boucler le budget
2015 alors que l’on envisage des constructions et des rénovations de bâtiments
et d’immeubles dont le coût sera exorbitant.
Stoppons
ensemble ces mutualisations, ces fusions, ces transferts de missions de la
DASES au CASVP, cette polyvalence partielle ou intégrale par un vote massif en
faveur de FO le jeudi 4 décembre 2014 qui s’est prononcée à plusieurs reprises
contre ces dérives.
Enfin, s’agissant des dépenses d’investissement,
malheureusement notre marge de manœuvre est réduite. Faire cesser ces nouvelles
organisations de service ou en devenir, nous pouvons le faire via le comité
technique. Faites-nous confiance pour défendre nos conditions de travail.