Lors
du Salon de l’Emploi Public qui s’est tenu le 12 et 13 juin 2014 à la Porte de
Versailles, le CASVP participait ainsi pour la première fois aux côtés de la
Ville de Paris et présentait les métiers pour lesquels des difficultés de
recrutement sont récurrentes : assistants sociaux, secrétaires médico-sociales,
infirmiers, cadres de santé, médecins…
Le
CASVP ne manque pas d’air.
Venir
à ce salon et tenir de tels propos,
c’est
tout bonnement de l’enfumage !
Quelques exemples pour
contredire de telles sornettes.
Les demandes des
agents dans le cadre de la promotion professionnelle sont d’abord filtrées puis
hiérarchisées et soumis in fine à un comité de sélection (made in CASVP) comité
illégal qui ne repose sur aucune base juridique et composé de cadres
« maison ». Les lauréats peuvent se compter sur les doigts de la main.
En clair, une toute petite poignée.
En outre, quand
certains agents réussissent ce test lors dudit comité, le CASVP enclenche une
autre procédure pour les dissuader de bénéficier de la promotion
professionnelle en leur intimant l’ordre de changer d’équipe notamment dans les
EHPAD. Et après le CASVP joue au bon samaritain, désolé et pétri de compassion
de ne pouvoir recruter. Commedia dell’ arte !
Plus grave encore,
les agents sanctionnés par un diplôme d’Etat doivent, en plus de leurs trois
années d’études, passer ensuite sous les fourches caudines d’un concours sur
titres.
Encore un parcours du combattant pour l’agent qui
recalé retrouve son grade d’origine et doit encore attendre une année voire
plusieurs pour enfin espérer bénéficier de sa promotion professionnelle. Quelque
fois, d’aucuns agents ne sont jamais intégrés dans leur nouveau grade.
Et après tous ces exemples concrets, le CASVP a le culot de dire qu’il rencontre des
difficultés dans les recrutements. Les personnels apprécieront !
Enfin, le CASVP au lieu de simuler
une angoisse factice devrait tout mettre en œuvre pour accélérer les
recrutements via une augmentation des ratios promus/promouvables à hauteur de 100%.
Résultat :
plus de SMS, plus d’adjoints administratifs, plus de secrétaires
administratifs, plus d’infirmiers, plus de cadres de santé, plus de médecins… Mais
le veut-il vraiment, là est toute la question.
La réalité est tout autre : le CASVP supprime
d’une année sur l’autre des effectifs. Entre 2012 et 2013, près de 110 emplois
ont été supprimés.