Monsieur le Directeur Général,
On
constate malheureusement depuis plusieurs années qu’un très grand nombre
d’agents du CASVP souffrent de pathologies graves ou d’endettement et la liste
n’est pas exhaustive et pour lesquels des absences répétées pour les uns et des
saisies sur salaire pour les autres grèvent amplement leur budget.
Or,
comme vous le savez, les émoluments dans la fonction publique en général et au
CASVP en particulier sont minimes et la baisse du pouvoir d’achat n’est plus un
leurre mais une réalité : depuis mi-aout 2010, le point d’indice qui sert
de base pour le calcul des salaires n’a pas été revalorisé.
À
cet égard, nombre d’agents sont confrontés à des situations de grande précarité
et à des fins de mois difficiles consécutifs à des congés de maladie depuis
plus de trois mois, des congés de longue maladie, des congés de longue durée,
des dettes…
Le
CASVP qui est un établissement public communal autonome et dont l’originalité
et la spécificité est d’accueillir des personnes en très grande difficultés
financières est à même de comprendre outre la détresse psychologique de ses
agents, celle tout aussi prégnante et ô combien vitale de nature pécuniaire.
Le
31 mars 2014, le CASVP a pris une grande initiative en faveur du Handicap et la
non-discrimination en milieu professionnel notamment en la médiatisant via une
manifestation des agents aux services centraux.
Notre
organisation syndicale n’a pu que souscrire à cette initiative mais
souhaiterait parallèlement que notre administration fasse un grand effort pour
les personnels endettés ou en congés de maladie ou ayant repris depuis peu
leurs fonctions, de pouvoir obtenir des avances sur salaire.
Le
CASVP s’honorerait d’accepter ce principe inusité, je le concède, mais
tellement d’actualité face à ce contexte de grave crise économique et qui
s’inscrirait parfaitement dans une continuité d’aide aux plus nécessiteux.
En
conséquence, j’ai l’honneur de vous demander de mettre en place ce nouveau
dispositif et, ce à titre exceptionnel, permettant ainsi à d’aucuns agents de
pouvoir améliorer un tant soit peu leur quotidien financier.
Je vous assure,
Monsieur le Directeur Général, de ma parfaite considération.