Suppressions de postes, de services, conditions
de vie dégradées, de plus en plus de stress, non reconnaissance de la valeur
professionnelle, perte du pouvoir d’achat…sont notre lot quotidien.
À cela s'ajoutent les différentes
déclarations concernant le blocage des carrières (promotions, avancement
d'échelon, requalification), voire le gel des primes. Tout cela est
inacceptable. Suite à l'intervention de FO, la lettre du
Premier ministre du 14 février dément que tout gel des avancements soit à
l'ordre du jour mais elle confirme que, selon le gouvernement, la fonction
publique doit faire des économies et que les futures négociations doivent être
inscrites dans le cadre de la réduction des dépenses publiques que nous
contestons.
Cette politique perpétue des destructions
d'emplois au prétexte de redéploiement et de restrictions budgétaires, ne
permettant pas aux agents de remplir toutes leurs missions de service public et
d'offrir un service de qualité.
Les réorganisations en cours à travers les
différents projets de loi de décentralisation, et la création des métropoles
vont dans le sens de nouveaux reculs des services de l'Etat, d'une désertification
accentuée qui conduit à une réduction d'accès aux services publics à tous les
niveaux.
C'est pourquoi, face à ces attaques contre la
fonction publique et ses agents, les organisations syndicales FO, cgt, sud et fsu appellent l'ensemble des agents publics à cesser le travail le
mardi 18 mars 2014 et à s'inscrire dans les actions
interprofessionnelles et manifestations menées au plan local pour :
- La reconnaissance du rôle de la fonction
publique, de ses missions et du travail de ses agents ;
- L'augmentation immédiate de la valeur du point
d'indice ;
- La revalorisation de tous les salaires et le
rattrapage des pertes du pouvoir d'achat ;
- La création des emplois nécessaires au bon
fonctionnement des services publics et l'arrêt des suppressions d'emplois en
cours ;
- L'amélioration des conditions de travail.
D'ores et déjà, les organisations
ont convenu de se revoir après le 18 mars et sont déterminées à poursuivre leur
démarche unitaire la plus large possible en prévision des négociations sur les
salaires et les carrières qui doivent débuter à la mi-mai.