Lettre ouverte à Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris
Monsieur le Maire de Paris,
Près de 300 000 Parisiens sont devenus
imposables au niveau national et, de ce fait, ne peuvent plus prétendre aux
aides allouées par la Ville de Paris et le Centre d’Action Sociale de la Ville
de Paris.
Conséquence : nombre de Parisiens perdent leurs droits pour
l’octroi de certaines prestations :
- les aides au logement,
- les tarifs municipaux,
- les aides inhérentes à la carte Émeraude,
- l’allocation pour le maintien à domicile d’un parent âgé,
- les aides Paris énergie familles,
- les augmentations des loyers via les bailleurs sociaux.
À cet égard, pour les maintenir dans leurs droits, vous
avez réagi de manière extrêmement énergique et pris de suite un paquet de
mesures en faveur du pouvoir d’achat qui représente plus de 10 millions
d’euros.
Par ailleurs, comme vous savez, le Gouvernement a
décidé en accord avec les partenaires sociaux de procéder à une revalorisation
des grilles indiciaires pour les agents de catégorie C, ce qui va permettre, au
1 février 2014, à un très grand nombre de fonctionnaires de la Ville de Paris
et du CASVP de bénéficier de substantielles hausses de rémunération.
Toutefois, il est à noter un bémol. En effet, à ces
augmentations pour lesquelles nous ne pouvons que souscrire, malheureusement, un
autre inconvénient va intervenir semblable à celui qu’ont rencontré les
Parisiens devenus entre-temps imposables et exclus de certaines prestations.
Ainsi, d’aucuns agents du CASVP qui sont
actuellement en deçà de l’indice brut 340 vont via ladite revalorisation dépasser
de justesse l’indice 340.
Conséquence : ces derniers perdront
le bénéfice de l’allocation prévoyance santé mensuelle de 20€, ce qui se traduira
pour les années à venir par une perte de gain importante.
Face à ce constat, notre organisation syndicale se référant, à juste
titre, sur un précédent d’actualité demande qu’à leur tour les agents
bénéficient aussi d’un « bouclier social » à l’instar de ce qui
a été fait pour les Parisiens permettant ainsi de pérenniser leur APS
mensuelle.
En
vous remerciant,
Je
vous assure, Monsieur le Maire de Paris, de ma parfaite considération.