: FO CASVP: REFORME STATUTAIRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET SUPPRESSION DU JOUR DE CARENCE

lundi 6 août 2012

REFORME STATUTAIRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET SUPPRESSION DU JOUR DE CARENCE

Le nouveau gouvernement évoque un changement de méthode. De multiples chantiers vont être ouverts concernant notamment la réforme statutaire des travailleurs sociaux et la suppression du jour de carence.

TRAVAILLEURS SOCIAUX EN « CATÉGORIE A »
Le nouvel exécutif hérite du dossier des travailleurs sociaux dans le cadre de la réforme de la « catégorie B ». Sur ce point, il serait plus ouvert que le précédent gouvernement qui refusait d’entendre parler d’une revalorisation des agents en « catégorie A » bien que ceux-ci disposent d’une formation équivalente à la licence.

À l’issue d’une réunion, le 25 juillet 2012, avec le directeur de cabinet de la ministre de la Fonction Publique, il est apparu que le passage en catégorie A pourrait, le cas échéant, être possible à certains des métiers du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs mais pas à tous.

Pour FO, il est inconcevable de traiter différemment les métiers qui composent ce cadre d’emplois. FO a toujours considéré avec force de propositions que la reconnaissance de ces diplômes au niveau BAC+ 3 (niveau licence) est incontournable et doit immédiatement se traduire par une requalification de l’ensemble des agents concernés. À cet égard, FO revendique un reclassement sur une grille de catégorie « A-type » des corps et cadres d’emplois des travailleurs sociaux.

Sur ce dossier, le gouvernement tente de se démarquer de celui qui était aux responsabilités jusqu’en mai dernier. Il s’agirait, somme toute, bien plus qu’un simple affichage. Restons tout de même vigilants.


SUPPRESSION DU JOUR DE CARENCE
La volonté du changement est conditionnée à la réalité du déficit public.

Ce contexte économique précaire explique probablement l’inertie intentionnelle du gouvernement actuel de ne pas trop se précipiter pour supprimer le jour de carence appliqué aux arrêts de maladie des agents publics, pourtant tant décrié, hier, par la gauche.