Les syndicats FO et CGT du CASVP ont refusé de siéger au Comité technique paritaire du 22 mars 2012 dès lors que le CASVP a maintenu coûte que coûte sa décision d’appliquer la note de service relative aux entretiens de retour d’absence. (Voir notre déclaration préliminaire).
Les syndicats FO et CGT ont décidé aussi de ne plus siéger dans toutes les instances du CASVP (CAP, CTP, CHS, CHSCT, CTE) jusqu’à nouvel ordre.
Nombre de sujets ont été évoqués :
► Le versement de la NBI pour les agents sociaux, les infirmiers et les aides soignants,
► Les retards,
► L’outil de gestion et d’information « ISIS »,
► Le CESU,
► Les congés enfants malades,
► Le mal être au CASVP…
■ S’agissant de la NBI, madame Olga TROSTIANSKY, Adjointe au maire de Paris chargée de la Solidarité, de la Famille et de la lutte contre l’exclusion doit prendre l’attache de madame Maité ERRECART, Adjointe au maire de Paris chargée des ressources humaines, de l’administration générale et des relations avec les mairies d’arrondissement concernant l’attribution de cette prime.
■ Les retards en matière de transport : les incidents de transport ne sont plus excusés mais les retards en cas de grèves nationales seront pris en compte comme un temps de travail.
■ L’outil de gestion « ISIS », les organisations syndicales seront convoquées en présence des représentants de la DASES/CASVP pour expliquer les tenants et aboutissants d’un tel outil. En sachant que notre syndicat a déjà été reçu et informé bien en amont lors de l’audience du 15 mars 2012 en présence d’une délégation de travailleurs sociaux sur les réels objectifs dudit outil. Un courrier a été adressé en date du 20 mars 2012 sur la composition du comité éthique et ses missions consécutifs à ISIS. (Voir lettre en pièce jointe).
■ Le chèque emploi service universel (CESU) actuellement réservé aux enfants de 0 à 3 ans est une aberration ! Nous avons demandé que l’application pour les enfants de 0 à 6 ans soit généralisée au CASVP.
■ Les congés pour enfants malades, c’est le statu quo qui est privilégié, c’est-à-dire la production d’un certificat médical attestant la présence d’un parent auprès des enfants est reconnue juridiquement valable.
■ En ce qui concerne le mal être, la Direction générale le nie totalement. Le dialogue social est très présent, quelques difficultés persistent ici ou là mais sans aucune gravité. La situation dans son ensemble au CASVP est en de très bonnes mains et les oiseaux de mauvais augure n’ont qu’à bien se tenir (dixit la Direction générale). Bref, « la petite maison dans la prairie », un doux et heureux paysage qu’aucun nuage ne peut assombrir. Le CASVP rêve et les agents sont eux, malheureusement, éveillés. Bisounours quand tu nous tiens !