Rappel : Tout agent qui a été absent au moins 20 jours dans les 12 derniers mois sur trois arrêts pour maladie ordinaire différents sera convoqué manu militari par le responsable d’établissement ou l’un de ses adjoints. (Note de service du 12 janvier 2012).
Ainsi, le CASVP, imitant la ville de Nantes (284 000 habitants), seule ville actuelle qui met en place ce genre de système, a décidé de comprendre quelles sont les souffrances de ses agents après 20 jours de maladie. Un humanisme en trompe-l’œil !
Le dispositif : L’agent doit lors de cet entretien communiquer les raisons et/ou motifs qui l’ont poussé à s’absenter pour raisons médicales. Bien évidemment, ce dernier peut émettre quelques éléments sur sa vie privée qui ne seront pas mentionnés sur le compte rendu de fin d’entretien.
Enfin, toutes ces nouvelles dispositions ont pour but de connaitre selon le CASVP les réels problèmes ou difficultés que rencontrent les agents dans le cadre de leur activité professionnelle. Une attention touchante de la part des responsables mais seulement si vous êtes souffrant depuis au moins 20 jours. En deçà de ces jours, circulez, il n’y a rien à voir !
►FO invite tous les agents sans exclusive à se rendre aux entretiens de retour d’absence. En effet, le refus réitéré est désormais sanctionnable (dixit la direction générale).
►FO demande aux agents d’être le plus concis possible et surtout de ne rien dévoiler de votre vie privée, cela ne sert à rien et pourrait, le cas échéant, vous desservir ultérieurement. Une preuve, et pas des moindres, lors des recours devant le Comité de Prévention contre le harcèlement et les discriminations (CPHD), les harceleurs ont toujours gain de cause.
De plus, les solutions proposées ou qui vont être proposées lors de ces entretiens pour retour d’absence sont du même acabit que celles préconisées lors dudit comité, un refus total de prendre en compte les doléances des personnels.
Assez d’hypocrisie !
Le CASVP connait parfaitement la situation dans ses établissements dans la mesure où la politique de logique comptable est mise en place sciemment par la Direction générale : le manque d’effectifs, les redéploiements, la mutualisation des 6 premières sections, les refus de prendre en compte les retards, les contrats de convergences avalisés avec l’État avec les effets catastrophiques sur les effectifs dans les EHPAD… sont autant d’éléments de nature à multiplier à l’infini les arrêts de maladie.
►FO invite plutôt la Direction générale et la hiérarchie intermédiaire à suivre et à écouter plus attentivement le personnel. Ne pas attendre 20 jours, se présenter quotidiennement auprès des agents pour éventuellement connaitre leurs problèmes, leurs difficultés et surtout restaurer la confiance en appliquant tout simplement les règles strictes du savoir vivre : le fait de dire bonjour, ce que nombre d’encadrants oublient très souvent. Il est vrai que l’exemple ne vient pas d’en haut !
►FO face à ce constat de progression des arrêts de maladie demande des créations d’effectifs supplémentaires à la hauteur des nouveaux besoins et des missions demandés aux agents.
►FO dénonce la baisse des primes qui n’est nullement la réponse la plus appropriée pour juguler les congés de maladie.
En revanche, une hausse conséquente du régime indemnitaire rendrait à terme de facto nulle et non avenue ladite note de service du 12 janvier 2012.
►FO assume pleinement le contenu de ses tracts et se réjouit à chaque fois des commentaires acerbes et par trop partiaux de la Direction générale qui nous confirme dans notre analyse.
►FO dérange par ses analyses et par son anticipation des projets néfastes du CASVP qui cache la réalité sous des intentions fallacieuses dont personne n’est dupe.
FO continuera de plus belle sur sa lancée et rien et n’y personne ne nous empêcheront d’atteindre son seul et unique objectif :
La défense des intérêts matériels
et moraux de tous les agents du CASVP.