Le CASVP invoque que la quasi-totalité des EHPAD au niveau national est dépourvue d’infirmiers de nuit.
À cet égard, une équipe de trois infirmiers sera créée et se déplacera d’un EHPAD à un autre soit en taxi soit avec le véhicule de service de l’EHPAD.
Pourtant la réalité est tout autre !
Le Programme de développement des soins palliatifs pour 2008-2012 initié sous l’égide de l’État prévoit effectivement la réalisation du recours à une infirmière de nuit.
Or, pour cette expérimentation, il est prévu un financement de 50 000€ par EHPAD, donc s’agissant du CASVP une somme de 100 000€.
Concrètement, cela veut dire que le CASVP aurait pu tout naturellement recruter deux infirmiers de nuit dans la mesure où une IDE coûte en moyenne 47 000€ par an.
A contrario, le CASVP opte pour des dépenses moins onéreuses avec des crédits octroyés par l’État et arbitrairement fait appel dans le cadre d’une procédure adaptée à un marché de transport avoisinant 35 000€ par an. Ce qui est tout bonnement scandaleux !
Face à ce constat et ce fait indiscutable étayé par ladite circulaire, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réexaminer la situation des IDE de nuit d’une part, et d’autre part que les sommes allouées de deux fois 50 000€ soit utilisées dans le cadre d’un recrutement de deux IDE et aucunement détournées aux fins d’une logique comptable.