Lors du Comité technique paritaire qui s’est tenu, ce jour, sous l’égide de madame Olga TROSTIANSKY, adjointe au maire de Paris, chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion, notre organisation syndicale qui détient quatre sièges s’est exprimée sur les points suivants :
►La mutualisation des 6 premières sections,
►le bilan social,
►le paiement des JRTT et
►la mutualisation des infirmières de nuit entre les deux EHPAD « Gare de Rungis et Jardin des Plantes ».
1° En ce qui concerne la mutualisation des 6 premières sections, bien évidemment nous avons voté contre.
Les raisons que nous avons invoquées préalablement aux agents du CASVP via un tract en date du 25/11/2011 se sont révélées tout à fait fondées.
Cette fois-ci, l’objectif de la mutualisation a été officiellement acté par le CASVP dans une totale transparence sous le coup de nos questions ou plutôt affirmations.
Ainsi, les services gestionnaires, services compta deniers/gestion et UGD des sections mutualisées formeront une seule entité.
En clair, le regroupement de ces services et des coursiers dans un premier temps permettra un redéploiement d’agents vers d’autres sections.
FO avait raison !
FO avait prévenu les agents concernés des conséquences inéluctables liées à la mutualisation. Un redéploiement massif des personnels vers d’autres sections.
2° le bilan social mentionne quelques chiffres intéressants.
En premier lieu, la pyramide des âges au CASVP tourne autour de 40 ans. Un léger vieillissement des personnels.
En second lieu, il est à noter avec un certain découragement que les effectifs régressent.
Pour preuve, les effectifs d’aujourd’hui sont identiques en nombre à ceux de 2001.
Explication : les transferts de postes (CAPI et EATM) additionnés aujourd’hui à la mutualisation et à la fusion des services sont la résultante de ce statu quo en matière de personnel.
Deux autres points importants :
▲ Le nombre de travailleurs handicapés est inférieur aux 6% exigé par la loi.
▲ Le reclassement professionnel dans un autre grade doit passer par un autre organisme que « PSYCHOREC » dont les avis et les conclusions sont très souvent en inadéquation avec les attentes des agents. Les agents du CASVP en vue d’un reclassement professionnel doivent bénéficier de formations adéquates ou de tests en harmonie avec leurs choix futurs leur permettant ainsi d’intégrer la filière administrative dans de meilleures conditions.
3° Le paiement des JRTT
Faute de personnel suffisant, les personnels du CASVP sont dans l’obligation d’ouvrir un compte épargne temps (CET).
Pourtant, nombre d’administrations et notamment la Préfecture de police de Paris rétribuent quatre jours de RTT à leurs agents volontaires au-delà de 20 jours accumulés. C’est une demande FO en date du 27/10/2011 à la DG.
La Direction générale n’a opposé aucune fin de non-recevoir au paiement des JRTT mais attend comme d’habitude le feu vert de la ville de Paris.
4° Les infirmières de nuit sur deux sites sont contraires à la qualité du service rendu aux personnes âgées.
Toujours dans le souci d’une politique comptable, le CASVP préfère contracter des marchés (35 000€) pour des taxis de nuit permettant une navette incessante entre les deux EHPAD du 5ème et 13ème plutôt que de recruter des IDE.
FO a voté contre ce projet de mutualisation.