C’EST LA DÉBANDADE, LE SAUVE-QUI- PEUT, UN VÉRITABLE FOUTOIR !
Des conditions de travail exécrables. Des arrêts de maladie en série. Des agents en souffrance. Le personnel en grande majorité composé d’intérimaires. Des effectifs quasi-inexistants, plus de cadres de santé, en congé de maladie, épuisées face à un tel désordre et rien n’est sûr quant à leur éventuel retour.
L’ANARCHIE RÈGNE EN MAÎTRE.
Le tableau noir continue :
-3 aides-soignants sur 5 étages pour l’équipe de veille.
-2 AS pour 28 résidents pour les équipes de jour et de garde et très souvent 1 AS pour le même nombre de résidents. Qui parle de maltraitance institutionnelle si ce n’est que FO et les personnels sur le terrain.
-des effectifs a minima concernant les IDE.
-des médecins désorientés et des médecins à temps partiels qui oscillent entre un départ ou rester. Un choix cornélien !
Une enquête administrative sur le point de rendre son verdict. Les victimes et les agents attendent impatiemment l’épilogue. Que les conclusions, espèrent-ils, soient à la hauteur des faits graves : une double sanction : administrative et pénale.
Et que dire d’un syndicat qui face à ce tohu-bohu ose affirmer sans aucune gêne que le soleil enfin brille de nouveau dans cet EHPAD (un calme olympien y règne, un renforcement des effectifs très prochainement, tout baigne…) alors que la pénombre envahit tout cet établissement (intérimaires en masse et effectifs en berne sans omettre une ambiance à couteaux tirés !).
LES PERSONNELS SOIGNANTS N’ONT PLUS LE FEU SACRÉ.
LE CASVP ENTENDRA-T-IL LE CRI DU CŒUR DES AGENTS.
IL NE FAUT PAS DÉSESPÉRER LES AGENTS DE DEBROUSSE.
LA BALLE EST DANS LE CAMP DU CASVP.
