: FO CASVP: PROLIFÉRATION DE CAFARDS À L’EHPAD ARTHUR GROUSSIER: Après les punaises, les cafards…

jeudi 22 novembre 2018

PROLIFÉRATION DE CAFARDS À L’EHPAD ARTHUR GROUSSIER: Après les punaises, les cafards…






FO interpelle la Direction Générale



Madame la Directrice Générale,



Lors de notre passage le mardi 19 novembre 2018 à l’EHPAD « Arthur Groussier » sis à BONDY, notre organisation syndicale a été informée par les personnels que cet établissement est infesté de cafards.



Dans chaque recoin, dans les canalisations, sur les murs, dans les chambres, les cloisons, à la cuisine… tous les endroits de l’établissement sont la proie véritable d’une infestation dont il est urgent de prendre des mesures plus que radicales.



Les entreprises qui sont intervenues n’ont pu en venir à bout. Ainsi, les résidents et les agents sont confrontés à ce phénomène pour lequel une famille exaspérée face à un manque d’écoute et de solutions a posté sur Twitter des témoignages et des photos qui depuis ont été relayés plus de 300 fois.



Face à cette pluie de cafards, il est à noter des commentaires acerbes, accusateurs… émanant d’internautes qui reproduisent et corroborent à plus grande échelle les multiples maux dont souffrent à la fois les personnels et les résidents. Sans parler d’un sous-effectif pérenne pour lequel le CASVP sans aucune opposition de sa part est totalement assujetti aux oukases de l’Agence Régionale de Santé.


Or, les personnels et les agents de cet établissement pour personnes âgées dépendantes sont les premières victimes de cet environnement malsain et pourtant, nonobstant ce manque d’hygiène patent, ils assurent leurs fonctions sans pour autant recueillir les fruits de leur dévouement, abnégation ou autres auprès des résidents. Marche ou crève serait-elle la seule réponse du CASVP à leurs problèmes ?



Entre nous, qui pourrait travailler dans de telles conditions ? Le CASVP doit revoir sa position initiale d’avaliser continûment les mesures drastiques imposées par l’Agence Régionale de Santé. Cela doit suffire, les faits, les photos, les commentaires servent d’argumentaire. 



Face à ce spectacle désolant et crépusculaire, n’ayons pas peur des mots, le CASVP ne peut plus éluder, botter en touche, faire des disgressions continuelles comme si de rien n’était, bref, adopter une posture de commisération et de compréhension avec pour finalité un néant total de solutions.



Devant cette situation intenable, inadmissible, d’insalubrité constante, de familles en colère et d’internautes horrifiés face à de telles images, l’inertie et l’entendable ne sont plus de mise eu égard à la gravité des faits.



Par voie de conséquence, une audience s’impose et, à cet égard, je vous saurais gré de bien vouloir nous recevoir dans les meilleurs délais.



Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice Générale, l’assurance de mes salutations distinguées.

Témoignage de la famille du résident