FO interpelle la Direction Générale
Madame la
Directrice Générale,
Lors de notre
passage le mardi 19 novembre 2018 à l’EHPAD « Arthur Groussier » sis à
BONDY, notre organisation syndicale a été informée par les personnels que cet
établissement est infesté de cafards.
Dans chaque
recoin, dans les canalisations, sur les murs, dans les chambres, les cloisons, à
la cuisine… tous les endroits de l’établissement sont la proie véritable d’une
infestation dont il est urgent de prendre des mesures plus que radicales.
Les entreprises
qui sont intervenues n’ont pu en venir à bout. Ainsi, les résidents et les
agents sont confrontés à ce phénomène pour lequel une famille exaspérée face à
un manque d’écoute et de solutions a posté sur Twitter des témoignages et des
photos qui depuis ont été relayés plus de 300 fois.
Face à cette
pluie de cafards, il est à noter des commentaires acerbes, accusateurs… émanant
d’internautes qui reproduisent et corroborent à plus grande échelle les
multiples maux dont souffrent à la fois les personnels et les résidents. Sans
parler d’un sous-effectif pérenne pour lequel le CASVP sans aucune opposition
de sa part est totalement assujetti aux oukases de l’Agence Régionale de Santé.
Or, les personnels
et les agents de cet établissement pour personnes âgées dépendantes sont les
premières victimes de cet environnement malsain et pourtant, nonobstant ce
manque d’hygiène patent, ils assurent leurs fonctions sans pour autant
recueillir les fruits de leur dévouement, abnégation ou autres auprès des
résidents. Marche ou crève serait-elle la seule réponse du CASVP à leurs
problèmes ?
Entre nous, qui
pourrait travailler dans de telles conditions ? Le CASVP doit revoir sa
position initiale d’avaliser continûment les mesures drastiques imposées par l’Agence
Régionale de Santé. Cela doit suffire, les faits, les photos, les commentaires
servent d’argumentaire.
Face à ce
spectacle désolant et crépusculaire, n’ayons pas peur des mots, le CASVP ne
peut plus éluder, botter en touche, faire des disgressions continuelles comme si
de rien n’était, bref, adopter une posture de commisération et de compréhension
avec pour finalité un néant total de solutions.
Devant cette
situation intenable, inadmissible, d’insalubrité constante, de familles en
colère et d’internautes horrifiés face à de telles images, l’inertie et l’entendable
ne sont plus de mise eu égard à la gravité des faits.
Par voie de
conséquence, une audience s’impose et, à cet égard, je vous saurais gré de bien
vouloir nous recevoir dans les meilleurs délais.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie
d’agréer, Madame la Directrice Générale, l’assurance de mes salutations
distinguées.
Témoignage de la famille du résident