: FO CASVP: PLAN D’URGENCE HIVERNAL 2018 : LES AGENTS DU CASVP SOLLICITÉS !

lundi 22 janvier 2018

PLAN D’URGENCE HIVERNAL 2018 : LES AGENTS DU CASVP SOLLICITÉS !



Dans le cadre du plan d’urgence hivernal 2018, le CASVP demande aux agents d’acheter un ou plusieurs sous- vêtements, slips, caleçons, chaussettes et maillots de corps de tailles M, L, XL. 

UNE DEMANDE INTÉRESSANTE MAIS QUE FAIT LA MAIRIE DE PARIS ?
Les agents du CASVP en majorité de catégorie C, aux émoluments les plus bas, aux primes dont les montants frisent le ridicule, en majorité domiciliés en banlieue lointaine puisque Paris est très cher, sont sollicités pour venir en aide au bien-être et au confort des personnes démunies de la capitale.

La ville de Paris, la ville la plus riche de France, ose sans aucune honte demander à ses fonctionnaires très en colère contre leurs conditions de travail, le refus systématique du CASVP de répondre positivement à leurs revendications, justes et légitimes, très souvent par un mépris affiché (services gestion, animateurs, gardiens/gardiennes…) de faire en plus des efforts et pécuniaires de surcroît.


LES FONDS EXISTENT, IL N’Y A QU’À SE SERVIR ! 

 -La mairie de Paris va participer financièrement dans les années qui viennent à hauteur de 500 millions d’euros aux jeux olympiques de 2024. 


   -La mairie de Paris fait construire via Unibail-Rodamco (le plus grand groupe européen immobilier commercial) des centres commerciaux (Beaugrenelle), des immeubles, des tours, des bureaux…). Sans compter toutes les pistes cyclables dont les travaux sont visibles dans toutes les rues de Paris.


-La mairie de Paris dispose d’un budget de plus de 8 milliards d’euros. Ne peut-elle prendre en charge l’ensemble des besoins pécuniaires et vestimentaires des personnes démunies de la capitale ?


Faire appel aux agents du CASVP, c’est quelque peu les assigner à une tâche qu’ils effectuent déjà très souvent lorsqu’ils prennent les transports en commun ou qu’ils déambulent dans les rues de Paris. Qui n’a pas rencontré chaque matin, chaque soir ou les week-ends, ces hommes et/ou femmes ou familles avec enfants qui tendent la main et face à cette détresse l’agent verse son obole sans qu’on lui demande. Il le fait instinctivement.


Solliciter les agents, c’est faire fi des immenses budgets de la ville de Paris alors que les fonds existent et qu’ils sont assez importants pour réduire drastiquement la pauvreté sur son seul territoire.