: FO CASVP: Déclaration préalable Force ouvrière au Comité technique paritaire du CAS-VP le 27 mars 2013.

jeudi 28 mars 2013

Déclaration préalable Force ouvrière au Comité technique paritaire du CAS-VP le 27 mars 2013.


Le syndicat Force ouvrière souligne l’importante baisse des effectifs dans les établissements du CAS-VP, les redéploiements et in fine la politique de plus en plus répressive à l’encontre des agents.

La situation des effectifs au CAS-VP : 2010 et 2011.


2010 : SA : 456....... .....2011 SA : 453 (-3)
2010 : SMS : 157..........2011 SMS : 145 (-12)
2010 : Cadre de santé : 55.....2011 Cadre de santé : 54 (-1)
2010 : Agent social : 1409.........2011 Agent social : 1362 (-47)    
2010 : Aide soignant : 1001.......2011 Aide soignant : 961 (-40)

À cet égard, on peut remarquer des baisses d’effectifs dans tous les corps et principalement chez les agents sociaux et les aides soignants.

Pourtant le CAS-VP martèle à chaque réunion avec les organisations syndicales sa volonté de maintenir coûte que coûte les effectifs. 

FAUX ARCHI - FAUX !

Les faits sont têtus.

Dans les sections locales d’arrondissement, les résidences services et les EHPAD, les effectifs diminuent. Les redéploiements deviennent la norme : mutualisation des sections, des services, fermetures des clubs seniors, privatisation des services repas en EHPAD…
Pour finir, les aides sociales facultatives augmentent ainsi que le flux grandissant des usagers compte tenu du grave contexte économique.


Cette situation tendue en matière d’effectifs ne peut durer ! 
Il faut que le CAS-VP prenne toutes ses responsabilités.


On ne peut pas à la fois demander plus et encore plus sans effectifs et sans contrepartie pécuniaire.

Il ne faudra pas s’étonner dans les mois à venir de quelques rebondissements via des grèves si le CAS-VP persiste dans son mutisme et reste totalement hermétique à nos propositions de remplacer non seulement les fonctionnaires qui partent à la retraite mais de créer aussi ici ou là des postes lorsque l’urgence de la situation l’exige.

Par ailleurs, il est navrant de constater que la politique répressive ainsi tombée en désuétude depuis 2001 reprend de plus belle : les commissions administratives paritaires siégeant en conseil de discipline ont été crescendo : 2 en 2009 et 12 en 2011. (Chiffres du bilan social).

La répression n’a jamais au grand jamais été un dispositif de remise au pas de l’agent mais plutôt génératrice d’écœurement et d’arrêts de maladie en cascade. À méditer …
                                                                                                                     
Enfin, le syndicat FO est intervenu par courrier du 24 février 2013 adressé au maire de Paris pour demander  le remboursement a postériori du premier jour de maladie au titre du jour de carence abrogé par le gouvernement.

Merci.