Depuis la mise en place du guide JRTT en 2002, les dispositions liées aux retards justifiés et injustifiés sont appliqués comme suit :
► Retards justifiés : le calcul de la moyenne des 3 derniers jours de début de service ;
► Retards injustifiés : les retards sont cumulés jusqu’à la prise d’une demi-journée de JRTT.
Demain :
Les incidents inhérents aux retards en matière de transport ne seront plus excusés.
Conséquence :
Tous les retards devront être récupérés en temps de travail. En outre, lors des grèves RATP/SNCF, les retards seront traités au cas par cas.
Toutes ces nouvelles mesures qui doivent être mises en place prochainement sont de nature à exercer des pressions supplémentaires à l’encontre des agents du CASVP.
Ainsi, en sus des convocations péremptoires par les chefs d’établissement au retour d’absence pour congé de maladie, la polyvalence des tâches à l’infini, le regroupement des services, la mutualisation des sections, la baisse des primes, le logiciel « ISIS »…, les personnels doivent désormais gérer leurs retards dont la faute leur sera entièrement imputable.
TROP, C’EST TROP !
Le CASVP multiplie les contraintes, les obstacles, les embûches dans un seul et unique souci : pallier coûte que coûte le manque chronique et patent d’effectifs dans tous les établissements du CASVP.
De surcroît, cerise sur le gâteau, dès les mois prochains, les responsables de service se substitueront au service du personnel dans la gestion de la nouvelle version du logiciel Chronogestor.
Le guide réactualisé JRTT doit être présenté au cours du mois de juin 2012 au comité technique paritaire pour une modification sur les retards justifiés et injustifiés dont les grandes lignes sont présentées dans ce tract.
Rappel :
FO n’était pas partie prenante de l’accord relatif à l’application des 35 heures au CASVP au motif que la création des effectifs relative au temps de travail dégagé était notoirement insuffisant. Aujourd’hui, les faits nous donnent raison !
▲ FO refusera nettement cette nouvelle mouture du guide JRTT dans lequel les retards liés au transport en commun seront désormais de la responsabilité de l’agent alors que la très grande majorité des personnels du CASVP sont domiciliés en dehors de la capitale et utilisent les transports en commun RER, TER et pour nombre d’entre eux le TGV.
► Les incidents sur les RER A B C et D sont légion et chaque jour la SNCF déplore des retards intempestifs que seule la hiérarchie du CASVP ne prend nullement en compte. À se demander si ces cadres prennent les transports en commun. À vérifier !
► Une fois de plus, le CASVP nie la réalité et tous les coups sont permis pour refuser l’essentiel : la création de postes supplémentaires dans tous les établissements placés sous son autorité.
FO conteste cette réalité et refuse catégoriquement cet état de fait.
Ceux qui nous dirigent restent totalement hermétiques à toute ouverture en faveur des agents de crainte de remettre en cause cette politique de logique comptable dont les effets ultranégatifs se font sentir journellement.