: FO CASVP: LE CASVP LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU FIL DES ANS !

mardi 20 mars 2012

LE CASVP LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU FIL DES ANS !

Constat :
Depuis quelques années, le CASVP a décidé d’appliquer une politique purement comptable qui impacte grandement les effectifs et les régimes indemnitaires.

Pour ce faire, un nouveau schéma organisationnel est mis en place qui se traduit en sections par des regroupements de service, des fusions, des open space, le logiciel de gestion et d’information « ISIS », des mutualisations (1 à 6), une polyvalence accrue, des plateformes en SAAD… et en CHRS, des pôles Hommes /femmes, des réductions d’effectifs…

■ S’agissant des EHPAD, le CASVP a pris comme « argent comptant » sans aucunement manifester un mécontentement quelconque en approuvant la convergence tarifaire qui au bout du compte remplissait parfaitement ses objectifs : une diminution drastique des effectifs dans les maisons de retraite médicalisées du CASVP sans oublier les privatisations à venir des équipes hôtelières à l’EHPAD « Alquier Debrousse ». Ce n’est qu’un début, le CASVP procède par palier pour ne pas effaroucher le personnel et les syndicats. La généralisation n’est pas loin derrière tout en ayant été au préalable réfutée mais ensuite insidieusement appliquée.

Pour preuve, à aucun moment la Direction Générale n’a consenti à nous communiquer les effectifs réels des EHPAD. Quelle aubaine ! Cette mesure gouvernementale qui vient à point nommer pour restreindre les effectifs tout en imputant la responsabilité à l’agence régionale de santé (ARS) présidé par monsieur Claude EVIN, ancien ministre de la santé sous le gouvernement de Michel ROCARD, et aujourd’hui en cheville avec les autorités de l’ÉTAT. Manifestement, les étiquettes politiques changent mais les missions restent du même acabit.

Pour couronner le tout, d’autres mesures tout autant dissuasives :

► La journée de carence instaurée par l’ÉTAT, une perte de salaire substantielle qui va être malheureusement appliquée par la ville de Paris et le CASVP sans trop de résistance. Il est vrai que cette disposition gouvernementale accompagne très confortablement les entretiens pour retour d’absence de maladie à la seule différence que l’une est de nature pécuniaire et que l’autre un humanisme en trompe-l’œil. In fine, des baisses de primes que seuls les agents ont pu amèrement constater.

Conséquence d’une telle politique :
La mise en œuvre d’une politique d’effectifs à flux tendu qui se traduit un peu partout par l’avalanche « de guichets uniques » n’a pas obtenu les succès escomptés.

En outre, cette nouvelle organisation du travail imposé « au forceps » sans augmentation d’effectifs ou de primes voire une diminution pour nombre d’agents a entrainé indubitablement des effets négatifs :

♦ Un accroissement régulier des absences au travail, (note de service du 12/01/2012),
♦ Une démotivation totale des agents,
♦ Un stress continuel avec pour corollaire des pathologies graves à ne surtout pas prendre à la légère, …

Des solutions existent !

 Le CASVP invoque continûment des budgets difficiles à boucler et par voie de conséquence des refus successifs d’augmentation en matière de régime indemnitaire (primes).

Contrevérités que tout cela.

Les fonds existent et des preuves aussi !

 Le budget de la ville de Paris : 7,5 milliard d’euros. Paris sacré ville la plus riche de France. 50 000 fonctionnaires.

Plus de cinquante hauts fonctionnaires de la ville de Paris perçoivent 13 000€ par mois et 40 000€ de prime départementale en février. Les bénéficiaires : (Les quelques recasés du Gouvernement Jospin après 2002). (Chiffres officiels de la Chambre Régionale des Comptes).

Ce constat et ce malaise sont partagés par l’ensemble des organisations syndicales qui siègent au comité technique paritaire.

Au CTP du 16 mars 2012, nous avons refusé d’y participer, d’autres boycotts sont prévisibles si la situation ou les mentalités restent figées !

Le CASVP doit comprendre une fois pour toutes que cette politique néfaste au demeurant n’est nullement de nature à apaiser les esprits ou les colères rentrées qui ne peuvent qu’à terme exploser.

Notre responsabilité est d’avertir et d’inciter le CASVP à repenser sa politique de mise au pas non dans un sens répressif mais via des augmentations pécuniaires en matière de primes et un renforcement des effectifs.