
Le conseil d’administration du CASVP dans sa séance du 18 décembre 2008 via un extrait du registre des délibérations, indique, en autres, le nombre de suppressions d’emplois dans les trois Sous-directions du CASVP.
Ainsi, 21 emplois administratifs seront supprimés en fonction des départs à la retraite.
À la Sous-Direction des interventions sociales, moins 16 emplois.
À la Sous-Direction des services aux personnes âgées, moins 56 emplois.
À la Sous-Direction de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, moins 84 emplois.
Au final, 156 emplois vont être supprimés.
Ces suppressions d’emplois ont été décidées par le Maire de Paris, président du conseil d’administration du CASVP. Or, force est de constater que lesdites suppressions sont en totale contradiction avec les conclusions du rapport de l’audit demandé le 14 novembre 2005 par le Maire de Paris à la directrice de l’Inspection générale.
Ainsi, l’audit du CASVP de mars 2008 relève d’une part les missions importantes du CASVP dans le domaine des prestations sociales facultatives ou légales en faveur de la population parisienne. D’autre part, il est à noter un descriptif de son fonctionnement et une analyse sociologique.
Quelques chiffres : 6000 agents et un budget de fonctionnement de 500M€ ainsi que la gestion de 250 établissements et services pour personnes âgées, des structures d’hébergement, d’insertion et d’urgence et 20 sections d’arrondissement. Puis, il est précisé l’âge moyen des agents du CASVP, 43 ans et deux mois, et les plus de 40 ans représentent 63,96% du personnel.
Un point extrêmement important à signaler:
Les conditions de travail sont rendues plus difficiles par la pénurie de personnel dans certains secteurs. (audit du CASVP).
Les secteurs touchés et fragilisés par un manque patent d’effectifs concernent nombre d’établissements du CASVP : EHPAD, sections, services sociaux, services centraux, PSA, CHRS….
De surcroît, il est mentionné que la situation ne peut que s’aggraver d’autant plus que de nombreuses femmes, ayant la charge de la famille avec des enfants jeunes adultes et des petits enfants, ne peuvent pas partir en retraite faute de moyens financiers alors qu’elles remplissent les conditions. (sic). Les femmes représentent 75,20% des effectifs du CASVP. In fine le CASVP est un établissement puissant à Paris et devrait à l’avenir être un animateur, un développeur d’actions sociales. (sic).
Pour notre organisation syndicale, les conclusions de l’audit sont frappées au coin du bon sens et les solutions que nous exigeons depuis tant d’années sont évoquées en filigrane. Des créations d’emplois, des effectifs supplémentaires…
L’analyse et les commentaires sur la situation des effectifs au CASVP deviennent de fait superflus dès qu’on se donne la peine d’être présent continûment dans les établissements.
Par ailleurs, les moyens financiers existent. La ville de Paris dispose d’un budget de 7 Milliards d’€uros, ce qui fait de Paris, la ville la plus riche de France.
Au surplus, les lois de décentralisation de 1982 instaurent de véritables pouvoirs de transfert de compétences pour les communes, les départements et les régions et notamment une autonomie financière. Donc, la possibilité de créations d’emplois sans recourir au budget de l’Etat.
Dans ces conditions, le CASVP doit dès maintenant cesser cette politique de suppressions d’emplois et prendre en compte les différents constats énoncés dans ce rapport de mars 2008 à savoir ; qu’en général les conditions de travail sont rendues difficiles par la pénurie de personnel. (sic).
Donc, nous exigeons dès maintenant la fin des suppressions d’emplois et la création d’effectifs supplémentaires, dans les EHPAD, les sections, les services sociaux, les PSA, les CHRS... La Mairie de Paris a toute latitude pour un renforcement des effectifs au CASVP, autonomie financière oblige.
Notre organisation syndicale remettra cette déclaration préliminaire aux représentants de l’exécutif parisien et à la Directrice Générale du CASVP lors du comité technique paritaire qui doit se tenir le jeudi 5 février 2009 à l’hôtel de ville.
Notre syndicat dispose au sein de cette instance paritaire de 4 sièges.
Ainsi, 21 emplois administratifs seront supprimés en fonction des départs à la retraite.
À la Sous-Direction des interventions sociales, moins 16 emplois.
À la Sous-Direction des services aux personnes âgées, moins 56 emplois.
À la Sous-Direction de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, moins 84 emplois.
Au final, 156 emplois vont être supprimés.
Ces suppressions d’emplois ont été décidées par le Maire de Paris, président du conseil d’administration du CASVP. Or, force est de constater que lesdites suppressions sont en totale contradiction avec les conclusions du rapport de l’audit demandé le 14 novembre 2005 par le Maire de Paris à la directrice de l’Inspection générale.
Ainsi, l’audit du CASVP de mars 2008 relève d’une part les missions importantes du CASVP dans le domaine des prestations sociales facultatives ou légales en faveur de la population parisienne. D’autre part, il est à noter un descriptif de son fonctionnement et une analyse sociologique.
Quelques chiffres : 6000 agents et un budget de fonctionnement de 500M€ ainsi que la gestion de 250 établissements et services pour personnes âgées, des structures d’hébergement, d’insertion et d’urgence et 20 sections d’arrondissement. Puis, il est précisé l’âge moyen des agents du CASVP, 43 ans et deux mois, et les plus de 40 ans représentent 63,96% du personnel.
Un point extrêmement important à signaler:
Les conditions de travail sont rendues plus difficiles par la pénurie de personnel dans certains secteurs. (audit du CASVP).
Les secteurs touchés et fragilisés par un manque patent d’effectifs concernent nombre d’établissements du CASVP : EHPAD, sections, services sociaux, services centraux, PSA, CHRS….
De surcroît, il est mentionné que la situation ne peut que s’aggraver d’autant plus que de nombreuses femmes, ayant la charge de la famille avec des enfants jeunes adultes et des petits enfants, ne peuvent pas partir en retraite faute de moyens financiers alors qu’elles remplissent les conditions. (sic). Les femmes représentent 75,20% des effectifs du CASVP. In fine le CASVP est un établissement puissant à Paris et devrait à l’avenir être un animateur, un développeur d’actions sociales. (sic).
Pour notre organisation syndicale, les conclusions de l’audit sont frappées au coin du bon sens et les solutions que nous exigeons depuis tant d’années sont évoquées en filigrane. Des créations d’emplois, des effectifs supplémentaires…
L’analyse et les commentaires sur la situation des effectifs au CASVP deviennent de fait superflus dès qu’on se donne la peine d’être présent continûment dans les établissements.
Par ailleurs, les moyens financiers existent. La ville de Paris dispose d’un budget de 7 Milliards d’€uros, ce qui fait de Paris, la ville la plus riche de France.
Au surplus, les lois de décentralisation de 1982 instaurent de véritables pouvoirs de transfert de compétences pour les communes, les départements et les régions et notamment une autonomie financière. Donc, la possibilité de créations d’emplois sans recourir au budget de l’Etat.
Dans ces conditions, le CASVP doit dès maintenant cesser cette politique de suppressions d’emplois et prendre en compte les différents constats énoncés dans ce rapport de mars 2008 à savoir ; qu’en général les conditions de travail sont rendues difficiles par la pénurie de personnel. (sic).
Donc, nous exigeons dès maintenant la fin des suppressions d’emplois et la création d’effectifs supplémentaires, dans les EHPAD, les sections, les services sociaux, les PSA, les CHRS... La Mairie de Paris a toute latitude pour un renforcement des effectifs au CASVP, autonomie financière oblige.
Notre organisation syndicale remettra cette déclaration préliminaire aux représentants de l’exécutif parisien et à la Directrice Générale du CASVP lors du comité technique paritaire qui doit se tenir le jeudi 5 février 2009 à l’hôtel de ville.
Notre syndicat dispose au sein de cette instance paritaire de 4 sièges.