Le
syndicat Force ouvrière confédéral n’a pas signé les accords reposant au niveau
national sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi.
Il
s’agit tout simplement d’accorder un blanc-seing aux patrons des entreprises
privées.
Trois
mesures parmi plusieurs revêtent notamment un caractère d’une extrême gravité
pour les salariés du privé.
1)
concomitamment le temps de travail pourra être modifié et les salaires subir
une baisse durant une période de deux ans dans le cas d’une activité moindre de
l’entreprise.
2)
la mobilité ne sera plus facultative mais obligatoire toujours en cas de baisse
d’activité. Le couperet : la perte de son emploi en cas de refus de
mutation parfois lointaine du salarié.
3)
les contrats à durée indéterminée ne seront plus la règle mais l’exception.
Résultat:
trois
syndicats ont voté ces accords :
CFDT, CFTC, CFE/CGC.
Le
syndicat Force ouvrière convié aux négociations sous l’égide de Michel SAPIN, Ministre
du travail, de l’Emploi et du Dialogue a voté
contre ces accords qui mettent en péril non seulement les
conditions de travail de tous les salariés du privé mais aussi leurs
rémunérations.
Enfin,
les accords qui ont été présentés par le gouvernement actuel et conclus le 11
janvier 2013 s’inscrivent dans une logique libérale dans la mesure où la notion
de flexibilité reste l’atout essentiel et principal desdits accords.