: FO CASVP

lundi 28 janvier 2013


Le syndicat Force ouvrière confédéral n’a pas signé les accords reposant au niveau national sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi.

Il s’agit tout simplement d’accorder un blanc-seing aux patrons des entreprises privées.

Trois mesures parmi plusieurs revêtent notamment un caractère d’une extrême gravité pour les salariés du privé.

1) concomitamment le temps de travail pourra être modifié et les salaires subir une baisse durant une période de deux ans dans le cas d’une activité moindre de l’entreprise.


2) la mobilité ne sera plus facultative mais obligatoire toujours en cas de baisse d’activité. Le couperet : la perte de son emploi en cas de refus de mutation parfois lointaine du salarié.

3) les contrats à durée indéterminée ne seront plus la règle mais l’exception.

Résultat:
trois syndicats ont voté ces accords :
 CFDT, CFTC, CFE/CGC.

Le syndicat Force ouvrière convié aux négociations sous l’égide de Michel SAPIN, Ministre du travail, de l’Emploi et du Dialogue a voté contre ces accords qui mettent en péril non seulement les conditions de travail de tous les salariés du privé mais aussi leurs rémunérations.

Enfin, les accords qui ont été présentés par le gouvernement actuel et conclus le 11 janvier 2013 s’inscrivent dans une logique libérale dans la mesure où la notion de flexibilité reste l’atout essentiel et principal  desdits accords.