Madame la présidente,
Mesdames et Messieurs membres du F3SCT
Le contexte souvent toxique ne favorise pas l’épanouissement et la stimulation des agents. La communication est très mauvaise : beaucoup de rumeurs, des rétroactions qui ressemblent plutôt à des séances d’humiliation, etc….. Il y a un manque de respect envers autrui, on éprouve la plupart du temps des émotions négatives : peur, dégoût, anxiété, tristesse, colère etc…..
On dénote un manque d’empathie généralisé, peu de coopération entre les membres de l’organisation, encadrement et agents victimes car la plupart du temps, ils sont en train de concourir les uns contre les autres.
FOCASVP constate une montée en flèche des incivilités au travail jusqu’à différentes formes de violence : menaces, intimidations, harcèlement sexuel, harcèlement psychologique, comportement homophobes ou racistes.
Il faut donc avec ce plan d’action pour la prévention des incivilités, purifier les milieux du travail à la DSOL et pour cela changer la culture organisationnelle dans le but d’éliminer les incivilités, bâtir des relations axées sur la confiance, l’empathie, la coopération et encourager l’ensemble du personnel à avoir un comportement respectueux en créant un environnement de travail positif.
L’encadrement aussi doit faire attention à son propre comportement et à son langage car il a un rôle symbolique et son comportement servira d’exemple aux subordonnés. Il faut ainsi construire une culture du respect dans notre organisation en favorisant une bonne communication.
Nous rappelons à l’administration que, ignorer une plainte de violence au travail est une erreur et une faute grave pour l’employeur. Les violences au travail ne vont pas disparaitre avec le temps. Elles vont s’amplifier.
Un constat sans appel. Plus le temps passe, plus la gestion du problème devient complexe et les solutions plus difficiles. Le temps est très important, il faut réagir vite et appliquer les procédures telles qu’elles sont indiquées dans la politique organisationnelle.
De plus après le mouvement Me Too et à l’ère des médias sociaux, on risque de trouver un jour le nom de la DSOL et l’histoire dans les journaux, à la télévision ou dans les réseaux sociaux et cela peut se traduire par une crise organisationnelle de grande ampleur. Des carrières seront brisées comme nous avons pu le constater à maintes et tristes reprises. Le déni nous place toujours dans une position de grande vulnérabilité et en danger de crise.
En conclusion, il est plus que jamais important d’agir afin de prévenir toutes les formes de violences au travail, non seulement pour se conformer à la loi, mais également pour avoir un milieu de travail sain et respectueux.
Merci de votre attention.
