CONCOURS SUR TITRES DE CADRE DE
SANTÉ :
« 9 POSTES EN INTERNE ET 1
POSTE EN EXTERNE ».
AU FINAL : 2 LAURÉATS EN
EXTERNE.
POUR LE CASVP : l’ASCENSEUR
SOCIAL EST-IL UNE UTOPIE ?
Lettre ouverte à la Direction Générale
Madame la
Directrice Générale,
Le CASVP
permet aux infirmier(e)s et infirmier(e)s en soins généraux de suivre des
parcours diplômants et professionnalisants pour contribuer à leur évolution
professionnelle et notamment à la formation des cadres de santé.
À ce titre,
chaque année, notre administration organise une procédure de sélection qui
comprend deux étapes :
- L’examen du dossier administratif de l’agent(e) et la recevabilité de sa demande,
- Un entretien de motivation avec un jury.
Ainsi, les
infirmiers qui ont été reçus à l’examen de sélection intègrent l’Institut de
Formation des Cadres de Santé (IFCS). À cet égard, les frais de scolarité ainsi
que le maintien du traitement de l’agent sont pris en charge par le CASVP.
En premier lieu, il apparaît que, lors du
dernier concours sur titres de cadre de santé paramédical (titre III) ouvert
pour 9 postes en interne et 1 poste en externe, les résultats laissent sceptiques
et une interrogation de bon sens vient subitement à l’esprit.
En second lieu, il s’avère que seulement
quatre agent(e)s diplômé(e)s ont concouru en interne. Sur ces quatre
candidat(e)s aucun(e) n’a été lauréat(e) de ce concours malgré leurs très bons
états de services et leur professionnalisme. Ces infirmier(e)s sont pourtant expérimentés
et déjà nombre d’entre eux exercent la fonction de cadre au sein de leur
établissement.
Or, ce même
concours était ouvert pour 1 poste en externe et l’on constate amèrement que 2
lauréats externes ont été retenus et aucun en interne.
Au final, force est de constater que les
infirmiers du CASVP dont certains d’entre eux remplissent les fonctions de
cadre de santé sont gravement pénalisés.
En effet, sur
9 postes ouverts au concours interne, aucun infirmier n’est lauréat. Enfin, le
CASVP souhaite-t-il réellement contribuer à l’évolution professionnelle de ses infirmiers
? Le doute n’est plus permis ! Que l’on ne vienne pas ensuite s’étonner de
l’amertume et de la réelle démotivation des personnels des EHPAD !
Dans
l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice
Générale, l’assurance de mes salutations distinguées.